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UNI-Lyon
novembre 1998 
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PETITION NATIONALE
Dépénalisation de la Drogue : Les
jeunes en danger
Tous les chiffres font apparaître que la consommation de stupéfiants dans
notre pays est en augmentation constante. Ce phénomène est particulièrement sensible
chez les jeunes et surtout chez les lycéens.
C'est ainsi qu'en 1997 plusieurs centaines de jeunes ont payé de leur vie la
pratique des paradis artificiels.
C'est donc au moment où les statistiques s'affolent qu'au plus haut niveau du
gouvernement de la France une offensive est menée en vue de la libéralisation et de la
dépénalisation des drogues dites douces.
Au nom d'une pseudo liberté, ces apprentis sorciers demandent qu'on en finisse
avec des interdits soi-disant d'un autre âge.
Ils réclament un débat. Chiche. Mais pas un débat biaisé par les fausses
statistiques et les faux bons sentiments, nous voulons un vrai débat qui s'appuie sur la
réalité médicale, sur les conséquences physiologiques, humaines et sociales de la
consommation du cannabis.
Conséquences physiologiques
Sur le cerveau :
Les faits cliniques sont établis depuis longtemps. On observe, chez les
consommateurs de cannabis, un dérèglement de la vigilance et de la conscience, puis de
la cohérence, avec des comportements anormaux échappant en partie au contrôle
volontaire. Il s'agit là, à priori, des effets recherchés par celui qui se drogue.
Pourtant, au-delà du "plaisir" immédiat, il découle de la prise répétée,
comme pour la cocaïne et l'héroïne, une dépendance qui, à la différence du tabac,
induit des comportements de plus en plus asociaux, irréguliers, voire violents. Il faut
rappeler que le mot assassin dérive du mot arabe Haschichins, nom donné aux membres
d'une serte de fumeurs de Haschich, autre nom de la marijuana.
Sur la fécondation :
La consommation de stupéfiants, le cannabis par exemple, peut altérer les
"performances" sexuelles, perturber la reproduction (fécondité diminuée,
embryon mal formé). Ainsi les hommes et les femmes en âge de procréer non seulement
s'infligent un risque de stérilité, mais soumettent aussi leur progéniture à des
risques de malformation.
Conséquences humaines et sociales
Les consommateurs de drogue (ou ceux qui pourraient être tentés de le devenir)
doivent savoir que celle-ci conduit non seulement à la dépendance mais également à la
dégradation, à l'avilissement et à la marginalité, c'est-à-dire la mort sociale quand
ce n'est pas la mort tout court. La drogue détruit non seulement ceux qui l'utilisent
mais également, par contrecoup, ceux qui les entourent (parents, amis). Plusieurs
milliers de familles sont ainsi irrémédiablement disloquées chaque année.
De plus la consommation de drogue est à l'origine, ou le vecteur, de problèmes
importants pour la société et les individus : SIDA, marginalité (passage aux drogues
dures), délinquance (consommateurs devenus à leur tour "dealers").
Il n'y a pas de drogues "douces"
A l'heure où le débat va s'engager, il faut donc refuser la séparation que
certains voudraient voir imposer entre drogue douce et drogue dure. Certes il existe une
différence entre le cannabis et l'héroïne, mais ce n'est pas une différence de nature.
Le cannabis est une drogue, une drogue piège. En effet, il n'est pas un seul consommateur
d'héroïne qui n'ait un jour commencé par le cannabis. Il faut refuser la
dépénalisation qui ne réglerait aucun des problèmes liés à la consommation de la
drogue. En faisant tomber un interdit, elle constituerait au contraire un facteur
incitatif et entraînerait notre pays sur la voie du laxisme et de l'irresponsabilité et
mènerait sa jeunesse sur le chemin de la déchéance et morale.
La drogue est un fléau d'une ampleur sans précédent. On ne peut accepter de
continuer à livrer chaque jour 100 jeunes, de tous milieux, de 15 à 18 ans à
l'esclavage de la drogue. La mobilisation de tous notamment des jeunes, qui sont les
premiers concernés, doit donc être à la hauteur de l'enjeu. Unis nous seront forts pour
nous opposer aux projets irresponsables et dangereux du gouvernement.
Si vous aussi vous refusez :
la dépénalisation de la consommation des drogues,
la présence des dealers dans l'enceinte ou à proximité de nos lycées,
le laxisme et le laisser-faire.
SOUTENEZ NOTRE ACTION !
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